Retour volontaire

On se pose souvent la question des perspectives d’avenir en Belgique ou dans le pays d’origine. Parfois, un retour au pays peut être une option et dans certaines situation, la personne peut dans ce cadre bénéficier d’une aide (médicale).


Qu’est-ce qu’un retour volontaire ?

En Belgique, on parle généralement de « retour volontaire » à partir du moment où la personne a fait appel à un partenaire de l’Etat pour organiser son départ. L’élément important dans la notion de « retour volontaire » est le côté « volontaire » de la démarche. En effet, la personne qui retourne est seule à pouvoir décider, tout à fait volontairement et jusqu’au jour du départ, de rentrer. Elle ne pourra pas être forcée, ni par l’Etat ni pas une organisation qui intervient dans le processus de retour.

Qui peut bénéficier d’une aide au retour et de quoi s’agit-il ?

Toute personne sans autorisation de séjour en Belgique peut bénéficier d’une aide au retour volontaire (à l’exception des personnes qui se trouvent en centre fermé pour qui c’est à l’Office des Etrangers de prendre une décision en fonction de la situation de la personne).

L’aide au retour volontaire comprend au minimum l’organisation du voyage et la prise en charge du billet d’avion. A côté de cette aide, des primes financières et un budget à la réintégration peuvent aussi être octroyés. Les conditions d’accès et les montants de ces aides vont varier selon la situation spécifique de la personne.

Une attention spécifique est en outre portée aux personnes vulnérables (comme les femmes enceintes, les personnes âgées, les personnes avec besoins médicaux). Ces personnes peuvent aussi et à certaines conditions obtenir une aide financière. Les accompagnateurs au retour (voir plus loin) devront justifier auprès de Fedasil les raison qui ont motivé cette aide supplémentaire.

Pour plus d’information sur qui a accès à quoi, consultez le tableau synoptique de Fedasil (2015).

Bon à savoir ! L’OIM garantit que les personnes pourront rentrer dans leur pays d’origine dans le cadre d’un retour volontaire sans que ça ait une quelconque impact sur une éventuelle demande de visa ultérieure. La seule réglementation est que les personnes qui ont bénéficié d’une aide au retour ne pourront bénéficier de cette aide une seconde fois durant les 5 années qui suivent.

En pratique

Le programme de retour volontaire est financé par l’Etat belge au travers de son agence Fedasil et est mis en œuvre par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Caritas International intervient également en tant que partenaire de Fedasil dans l’implémentation du projet de réintégration.
En pratique, la personne qui est désireuse de rentrer volontairement peut s’adresser :

31 mai 2019


Documents & formulaires
Législation et jurisprudence
Sites web
OIM
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